Les monuments

Retrouvez les monuments présents sur la commune d’Ouessant. Ces monuments sont culturels, historiques ou bien religieux.

Photo de carte postale représentant des moulins sur Ouessant - Moreau.henri, CC BY-SA 4.0
Moreau.henri, CC BY-SA 4.0

Histoire

Phare du Stiff et Tour radar - Guy Bernard, CC BY-SA 3.0
Guy Bernard, CC BY-SA 3.0 , via Wikimedia Commons

La tour radar

Vigie d’observation du rail d’Ouessant. Elle a été mise en service en 1982 à la suite des naufrages de l’Olympic Bravery en 1976 et de l’Amoco-Cadiz en 1978.

La tour radar surveille le rail d’Ouessant qu’empruntent 50 000 passages de bateaux par an ! Celui-ci est situé à 24 milles de l’île. La hauteur de la tour est de 72m et de 136m par rapport au niveau de la mer.

Cromlech

Le Cromlech

Le Cromlech est un vestige de l’époque Néolithique. Situé sur la pointe d’Arland, ce site d’exception est une des dernières traces de l’age de Bronze sur l’île.

Lieux de culte

La chapelle Notre Dame de Bon Voyage

La chapelle Notre Dame de Bon Voyage

Située dans le village de Locqueltas, juste avant la pointe de Pern… On passe devant une auge de pierre qui serait selon la légende la barque sur laquelle Saint-Gildas aurait traversé la Manche.
La chapelle fut édifiée dans le village de Locqueltas à la fin du XIXème siècle sur l’emplacement d’une ancienne construction dont on a réutilisé quelques éléments.
Un pardon y était célébré tous les ans le premier week-end de septembre.
L'église Saint Pol-Aurélien
JC Hervé, CC BY-SA 4.0 , via Wikimedia Commons

L'église Saint Pol-Aurélien

L’unique église d’Ouessant située dans le bourg de Lampaul… Cet édifice imposant, construit au XIXème siècle (1860) d’après les plans de l’architecte Le Bigot, est dédié au premier évangélisateur de l’île arrivé sur l’île en 517. De l’ancienne église, seules quelques statues ont été conservées dont une Sainte-Barbe du XVIème siècle et un Christ du XVIIème, placées dans le chevet de l’église, derrière l’autel.

Le clocher resta longtemps inachevé et il fut terminé grâce au don de la couronne britannique en 1896, qui remerciait ainsi la population de l’aide apportée lors du naufrage du Drummond Castle, paquebot anglais qui coula en 4 min après avoir heurté les Pierres Vertes, récif situé à l’ouest de Molène. Il y eut trois survivants sur 243 personnes. Les insulaires veillèrent les morts avant de les enterrer.

Office chaque semaine le dimanche matin.

La chapelle Notre Dame de Bonne Espérance

La chapelle Notre Dame de Bonne Espérance

Située dans le village de Kerber, une des deux chapelles encore sur pied… À proximité de la chapelle de Bonne Espérance se trouvait autrefois le manoir des marquis de Rieux qui firent l’acquisition d’Ouessant en 1589, et qui fut vendu comme bien national à la Révolution ; les pierres ont servi à édifier les maisons de ce quartier.

Sur l’une d’elle, on retrouve les armoiries de la famille Eussaf d’Oixant aujourd’hui éteinte, et dont la devise était « Mar kouez en em sav » (s’il tombe, il se relève). Son blason a donné naissance au drapeau d’Ouessant.

Ouverte quasiment toute l’année, la chapelle de Kerber mérite votre visite, notamment pour les vitraux signés Pierre Toulhoat.

Monuments

Découvrez la richesse historique et culturelle de l’île d’Ouessant à travers ses monuments emblématiques. Chacun de ces lieux raconte une partie de l’histoire unique de cette île bretonne, offrant aux visiteurs un aperçu fascinant de son patrimoine. Voici quelques-uns des principaux monuments à ne pas manquer lors de votre visite.

Photo de carte postale représentant des moulins sur Ouessant - Moreau.henri, CC BY-SA 4.0
Moreau.henri, CC BY-SA 4.0 , via Wikimedia Commons

Les moulins de Run Glaz et de Karaes

Une centaine de petits moulins existaient encore à Ouessant au début du XXe siècle. Ils servaient, au cours du XIXe siècle, à pallier l’insuffisance des grands moulins, qui obligeait les Ouessantins à faire moudre leur orge sur le continent.

Le décret pris sur le bornage en 1852, interdisant aux barques de pêche de transporter des produits alimentaires, et la venue sur l’île de tailleurs de pierre du Cap-Sizun pour la construction du phare et de l’église paroissiale favorisèrent l’émergence et le développement de ces petits moulins.Celui de Karaes est conservé par le Parc Naturel Régional d’Armorique et celui de Run Glaz appartient à une association de ouessantins.

Les calvaires

L’île d’Ouessant compte dix-huit calvaires. Vous les retrouvez tous en photo. Lors de votre séjour, la route des calvaires peut-être une idée de promenade pour découvrir l’intérieur de l’île.

Les amers

Un amer est un outil qui sert à la navigation maritime. Il en existe plusieurs sur l’île d’Ouessant. A pointe sud-ouest, vous retrouvez à la pointe de Porz Doun, la pyramide du Runiou. Elle permet de faire des alignements avec le clocher de l’église et le rocher peint en blanc de la pointe de Pern.

Les anciennes cornes de brume

A La pointe de Pern, la pointe la plus sauvage, balayée par de fortes tempêtes en hiver, les courants y sont violents (selon les coefficients de marée).


La ruine la plus proche du phare de Nividic est surnommée la « Villa des tempêtes ». Elle abritait une corne de brume qui fonctionnait avec un système à vapeur de 1885 à 1900.

Plus tôt, une première corne était abritée dans la ruine près du cordon de galets. Construite en 1866, elle était actionnée par un manège à chevaux. Ce système était peu fiable car lorsque la brume arrivait, il était difficile de trouver le cheval et cela épuisait les bêtes.

Puis en 1900, une puissante corne de brume fut installée au sommet du phare du Créac’h. Les Ouessantins la surnommèrent la « vache à Gibois », Gibois était à cette époque le chef des gardiens de phare.